En décembre 2018, le collectif Village Debout se réunit au Burkina Faso. Lors de cette session, un nouveau vilage se déclare candidat pour se lever! C’est le village de Wolokoto, à 20 kilomètres de Bobo-Dioulasso, en campagne.
Dès notre arrivée au Faso, nous faisons halte au village de Wolokoto qui va hériter du financement du village précédent (Toukoro). En quelques minutes, une réunion improvisée rassemble une partie des habitants. Leur engagement est impressionnant.
A quelques mètres du centre du village, où s’est tenue la réunion, nous découvrons le lieu de la boutique à venir. Notez le petit mur en ruine entre l’assemblée et la future boutique.
Quelques jours après la réunion, le muret en question est détruit… les travaux ont déjà démarré ! C’est le signe indéniable de leur détermination!
Dans l’intervalle, nous leur fournissons un logo, sur la base de croquis réalisés par le comité. Le projet prend forme, avec son identité, la culture et le savoir faire de la communauté. L’autonomie est source d’une grande dignité!
Kourou Dia, c’est le nom qu’ils ont donné à leur association. Cela signifie « tous ensemble ».
Les murs montent, la boutique sort de terre!
En quelques jours, les travaux sont finis, leur détermination ne faiblit pas…
Les bâtisseurs, dont un visiteur venu de Suisse. La boutique est prête. Il reste à l’équiper et acquérir le stock. On est début janvier 2019… le projet a démarré il a moins d’un mois…
Le premier stock est en fait constitué de bières, afin de couvrir les consommations pour la grande fête des funérailles. 1400 bouteilles sont achetées, grâce à un premier prêt de 2’000 €, qui sera remboursé deux semaines plus tard!
La boutique, avec son mur bleu, est engloutie par la foule. Les bénéfices engrangés par cette opération éclair vont pouvoir financer l’achat des articles de la boutique, son premier stock, sans aucun endettement!
Une première dans l’histoire de Village Debout!!!
La boutique de Kourou Dia, vue de l’intérieur. Les bénéfices commencent à venir. Les discussions commencent au sujet du service public qui va être envisagé…
En parallèle, la boutique va fournir des céréales à bas prix pour les femmes qui prépare le dolo, une boisson locale. La condition est qu’une partie de leur bénéfice doit être épargnée dans une « tontine », sorte de caisse commune autogérée qui va servir à financer des projets de femmes à Wolokoto. Une condition: les techniques, matières premières et la production doivent être locales!
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